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  • Ondersteun de vader en de fantastische moeder die elk willen Có-Ouderen, zelf samen kinderen opvoeden, al dan niet samen wónend. Verbeter taal politiek en cultuur van het maatschappelijk middenveld opdat váder ook in de traditionele gebieden wordt gerespecteerd. Wij moedigen aan vol te houden met grootbrengen van kinderen in voorspoed en geluk …
stop vaderloosheid in Haïti
woensdag 22 oktober 2008

Syndrome d'aliénation parentale - partie C

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3.4.3. Le parent aliene

Le parent aliéné est avant tout une victime. Il est cependant issu d’un contexte. Il peut s’agir de problème familiaux passés, une histoire d’immigration ayant poussé à couper avec ses origines, un passé d’enfant aliéné, de bouc émissaire, une histoire personnelle de fuite, la peur de perdre une relation avec les enfants, des soucis de santé mentale, une colère intense à l’égard du parent aliénant, voire un désir caché d’abandonner sa famille. Cependant, tous ces arguments sont à utiliser avec précaution, car le monde médico-judiciaire et l’entourage le jugent facilement comme démissionnaire et responsable au moins partiellement de ce qui se passe, alors qu’il est dans l’impuissance, et surtout dans une situation bloquée.

3.4.3.1. Impuissance

C’est le sentiment majeur de ce parent. Quoi qu’il fasse, tout se retournera toujours contre lui. Une fois le processus enclenché, le moindre de ses gestes est TOUJOURS interprété de manière négative par ses enfants. De la même façon, la plupart des gens sont toujours beaucoup plus réceptifs à des ragots négatifs que positifs. Si un mensonge a été diffusé sur le compte du parent aliéné : «Elle a pratiqué des attouchements sexuels sur ses enfants », « Il m’a battu », « C’est un salopard qui nous a quitté pour la première venue », celui-ci devient forcément suspect. Et ce d’autant plus que le parent aliénant, sachant intuitivement que plus un mensonge paralyse par son contenu émotionnel, plus il a de chances d’être cru, soutiendra ce genre de propos avec virulence pour qu’on ne remette surtout pas ce mensonge en question.

Le parent aliéné ne peut plus rien faire pour se réhabiliter aux yeux de ses enfants. La masse du voisinage qui a été soigneusement informé de toute l’affaire par le parent aliénant le considère mal voire le rejette. A un moindre degré, l’entourage ne veut plus s’impliquer dans une histoire aussi passionnelle et lui refusera tout soutien ou oreille attentive.

Son impuissance va s’étendre progressivement à d’autres domaines de sa vie. Devant les experts, les avocats et les juges, le parent se présentera sous son plus mauvais jour, car exaspéré par le comportement monstrueux de ses enfants, fracassé dans l’estime de soi et isolé dans son sentiment d’incompréhension générale.

Il s’agit véritablement d’un processus de guerre qui est mis en route par le parent aliénant contre le parent aliéné. Les enfants en sont les armes.

3.4.3.2. Stress post-traumatique

Tous ces rejets, agressions, humiliations s’accumulent pour le parent aliéné, jusqu’à développer un syndrome de stress post-traumatique.

Le parent aliéné, traumatisé par le rejet brutal de ses enfants, ne sait plus comment réagir, redoutant une nouvelle attitude encore plus hostile. Ses enfants lui auront dit : « Je souhaite que tu crèves ! » Il en arrive au point où il redoute de rencontrer ses enfants. Imaginons un parent constamment humilié, critiqué, par ses enfants. Par hasard, il croise ses enfants dans la rue. Ceux-ci ne lui disent pas bonjour, bien sûr, mais de surcroît l’un deux peut se jeter juste à ce moment là dans les bras du nouveau beau-parent. Le message sous-jacent est clair : tu ne me manques pas, je préfère largement mon nouveau beau-parent. Comment après ne pas redouter de revoir ses enfants ? Comment ce parent peut-il encore savoir se comporter face à des enfants qui l’agressent chaque fois qu’un geste d’affection le pousse vers eux ? Ce stress l’empêchera de dormir, le rendra irritable, il ressassera des pensées négatives en permanence, le sujet ressortira dans les conversations. Puis il s’étendra dans les autres domaines de sa vie : professionnel, relations amicales, et bien sûr le handicapera pour une éventuelle nouvelle relation amoureuse. « J’aurais mieux fait de ne pas divorcer, je verrais encore mes enfant, même si nos relations de couple étaient un enfer… »

3.4.3.3. Humiliation et déchéance sociale

Le parent aliéné est déchu tacitement de son statut de parent. L’humiliation est massive. Se faire rejeter et rabaisser en permanence par ses propres enfants affaiblit peu à peu l’estime de soi du parent aliéné, ou le met dans une situation de rage silencieuse. Il en arrive à avoir honte de parler de ses soucis. La société en effet n’est pas tendre vis-à-vis des personnes rejetées et ne reconnaît pas ce problème. Une mère rejetée par ses enfants passe pour une mauvaise mère quoi qu’il arrive. Quant au père, on comprend mal qu’un homme divorcé puisse attacher autant d’intérêt à ses enfants sans raison suspecte. Il devrait au contraire se réjouir d’être libéré de la contrainte de ses enfants. Le parent aliéné reste majoritairement le père. Cette « éjection » réussie pose encore peu question dans nos sociétés où le lien père/enfant apparaît bien moins important que le lien mère/enfant. Sa souffrance sera donc d’autant plus difficile à expliquer.

L’exploitation via la demande d’argent et de cadeaux est une autre forme d’humiliation. Le rapport à l’argent n’est jamais simple chez les humains, mais dans le SAP, il prend une coloration particulière. C’est le seul lien perdurant entre les enfants et le parent aliéné. A ce titre, il prend une valeur symbolique, et les enfants cherchent à exploiter leur cible, à la fois pour faire mal, et en même temps probablement parce qu’ils transfèrent leur besoin du parent aliéné sur l’argent, tout en refusant tout contact.

3.4.3.4. Fréquence de la perte d’emploi ou d’un reclassement professionnel le rétrogradant

Cette humiliation, cette déchéance parentale, ainsi que cette immense douleur ébranlent fortement la personnalité du parent. Les conséquences sont directes. La qualité du travail en souffre. Il paraît moins dynamique. Le syndrome dépressif est insoluble car la situation de SAP s’éternise sur des années, voire toute la vie. Peu à peu, à force d’arrêts de travail ou de fautes professionnelles, les opportunités se raréfient, la vie sociale est touchée, l’emploi est le premier concerné.

3.4.3.5. Dépression

Le désespoir mène rapidement à un syndrome dépressif, voire au suicide ou à un accident suicidaire. Trop souvent, un père ou une mère aliéné(e), désespérant d’un conflit impitoyable dont ils ne voient pas l’issue et sur lequel ils n’ont aucun contrôle, quittent la vie d’une manière ou d’une autre, car c’est la seule marge d’action qu’il leur reste.

Dans l’autre sens, ce désespoir peut mener le parent à la faute. Dans des cas extrêmes, des parents aliénés cherchent à aller au crime. Tuer le juge qui ne les a pas compris, l’avocat qui les a davantage humiliés, ou surtout le parent aliénant tellement la situation semble perdue : « Huit années de prison valent mieux que de passer ma vie sans revoir mes enfants à souffrir de leur rejet, et à savoir qu’ils souffrent». Seuls de rares parents passent à l’acte, mais il semble à peu près certain que tous y songent au moins une fois dans leur désespoir.

Sans aller jusqu’à ces situations terribles, le désespoir va modifier le comportement du parent aliéné. Il se présentera alors sous son plus mauvais jour devant une expertise psychologique, devant une cour. Il sera à son tour hystérique ou paranoïaque suivant les cas. Bien entendu, par cette attitude, il contribue à se discréditer encore plus aux yeux de ses enfants et de la société, renforçant sa mauvaise image de soi.

Le parent rejeté peut choisir aussi l’exil, pour ne plus subir le rejet, pour essayer de mettre de la distance et donc d’oublier ses enfants. Et ce, le plus loin possible. Cette fuite apparaît comme l’ultime tentative de se reconstruire.

3.4.3.6. Syndrome phobique et méfiance paranoïde

Ils peuvent apparaître chez certains, accompagnées d’idées obsessionnelles.

Supporter un rejet aussi intense et brutal est extrêmement déstructurant pour la psyché. Sans soutien extérieur ou reconnaissance, sans ami compréhensif, sur terrain déjà fragilisé psychologiquement, le basculement dans ce type de pathologies mentales peut se faire très vite. Le fait de ne pas pouvoir nommer un dysfonctionnement relationnel grave renforce encore le sentiment d’isolement et d’incompréhension du parent aliéné.

L’entourage, par son incompréhension, son indifférence cruelle, ainsi que la dureté et les malfaçons éventuelles du monde judiciaire peuvent achever de rendre littéralement fou le parent. Il se sentira menacé par ses enfants qui lui ont dit qu’ils souhaitaient le voir mourir, trompé et floué par le monde incompréhensible des procédures, et regardé bizarrement par le voisin qui se demande vraiment ce qui ne va pas chez lui/elle pour que les enfants refusent de le/la voir ?

3.4.3.7. Deuil impossible

Comment vivre sans ses enfants lorsqu’ils sont toujours en vie ? La relation est impossible, comme avec une personne décédée, et pourtant l’enfant est en vie… L’espoir de le revoir est présent, entamer un travail de deuil dans ces conditions est impossible. Le parent aliéné est ainsi tiraillé entre l’espoir et le deuil, constamment, non sans conséquences potentielles pour sa santé mentale. Une Africaine responsable d’une association pour les enfants mutilés du Rwanda, dont les enfants ont été découpés à la machette sous ses yeux, a très bien résumé la situation. Elle a confié à une mère aliénée : « Je vous plains, votre situation est pire que la mienne. J’ai les os de mes enfants dans mon jardin, je sais qu’ils sont là, même si c’est dur. Vous, vous ne pouvez ni faire le deuil, ni être en paix. »

3.4.4. LES ENFANTS ALIENES

Ces enfants n’existent plus pour eux-mêmes mais comme objet de conflit entre les deux parents. D’ailleurs, ils forment un bloc en toute circonstance. On peut même se demander si le parent aliénant ne voit plus ses enfants en tant que bloc plus que des individualités. J’ai ainsi entendu une mère aliénante dire systématiquement : « ma progéniture » ; un autre parent aliénant avait noté sur la boîte au lettre « enfants » un tel, alors qu’il avait détaillé tous les noms et prénoms des deux parents du couple recomposé.

Le ou les enfants sont considérés comme aliénés même s’ils prennent une part active dans le processus. Tous les profils de situation peuvent se voir. Un enfant peut être plus aliéné qu’un autre, un enfant peut être aliéné tandis que son frère ou sa soeur pas du tout.

Les enfants qui démarrent un SAP ont en général entre 7 et 12 ans. Ils sont assez grands pour comprendre ce qu’il se passe au sein de la famille, donc le divorce, en même temps leur esprit critique n’est pas suffisamment affirmé pour se protéger de l’emprise de l’un des parents. Ils ont suffisamment de conscience de soi pour participer activement au conflit. Avant 7 ans, les enfants peuvent également être aliénés, en mon sens ils sont plutôt « raptés » car trop petits pour prendre leur place dans une campagne de dénigrement. Dans l’adolescence, le SAP peut se voir aussi, mais il est beaucoup plus délicat de faire la part des choses entre le rejet des parents assez classique chez les ados et la manipulation d’un parent aliénant.

Les deux sexes sont concernés par l’aliénation. On constate cependant que le meilleur soutien du parent aliénant est l’aîné du sexe opposé, comme si une partie de conflit était motivé par un complexe d’Oedipe. Cette question mériterait d’être étudiée dans le cadre particulier du SAP. Le parent aliénant utilise-t-il ce complexe d’OEdipe lors de la manipulation ? Est-ce l’enfant qui prend sa part motivé par ces pulsions ?

Ces enfants ont, au premier abord, un comportement global tout à fait normal, voire extrêmement sages et mûrs pour leur âge. Les résultats scolaires sont normaux, l’école peut même être surinvestie. En apparence, ce sont des enfants en parfaite santé psychique depuis le divorce. Ils se comportent également très bien au sein du domicile du parent aliénant. Ils ne font pas de cauchemars, ou moins que leurs amis du même âge confrontés au divorce. Ils ne semblent pas connaître d’angoisse de séparation. D’ailleurs les psychologues et psychiatres ne connaissant pas l’aliénation parentale s’y trompent, car ce petit monde fera tout pour ne pas perdre la face et donner la meilleure image possible.

Mais, en présence du parent aliéné, ils se conduisent comme de véritables petits monstres et rivalisent d’ingéniosité pour le blesser. Par loyauté envers le parent aliénant qu’ils voient comme une victime (et cette position de faiblesse renforce leur propre identification à ce parent, car un enfant s’identifie très facilement à un autre enfant malade, quelqu’un qui souffre, ou qui est en position de faiblesse comme lui), ils vont constituer le prolongement de cette main vengeresse.

Des enfants auparavant polis, bien élevés, peuvent se mettre à tout détruire dans la maison de ce parent, hurler et se rouler par terre en bas de l’immeuble face aux voisins de préférence, s’enfermer dans leur chambre et refuser de manger, bref toutes les bêtises possibles et imaginables deviennent soudainement tacitement autorisées en présence du parent aliéné. Ces actes sont clairement dirigés contre le parent aliéné: refuser de lui répondre, ne pas le regarder, lui lancer des objets à la figure, l’insulter, et les possibilités sont nombreuses… La solidarité de la fratrie renforce la force et la cohérence du groupe contre l’adversaire.

Car ils sont soudés dans l’adversité. L’adversité est en l’occurrence représentée par le parent aliéné. Ils se remotivent et se surveillent mutuellement dans le cas où l’un d’eux faillirait et se mettrait à ébaucher une tentative de conciliation.

Pour eux aussi, il est plus facile de se cliver que d’affronter ce conflit intérieur et l’angoisse de séparation qui en résulte. Ils font « comme si » un des deux parents ne devait pas exister et représentait un danger potentiel pour eux. Ils se referment ainsi sur un noyau familial plus réduit, mais cette position régressive les rassure. Elle les remet dans la relation fusionnelle de leurs premiers mois de vie et leur confère de la toute-puissance. Ceci compromet leur capacité de construire des relations d’adulte, mais n’est pas visible dans les premiers temps.

Il faut bien garder à l’idée que les enfants cherchent avant tout à survivre dans une situation dramatique. Ils doivent gérer le divorce et la perte d’un être cher dans des conditions hautement conflictuelles, gérer ce conflit à leur niveau, tout en poursuivant leur développement normal d’enfant.

Leur discours est extrêmement stéréotypé lorsqu’on les interroge sur les raisons du rejet de l’un des parents. « Il a été méchant ! », « Je me souviens d’une fois où elle m’a giflé ! », « Il veut toujours que nous fassions nos devoirs… » Il est fondé sur des arguments qui ne résistent pas à un questionnaire plus approfondi. Lorsqu’on demande vraiment aux enfants la cause de leur rejet, ils ne peuvent plus répondre, ou poursuivent une argumentation pseudo-rationnelle. Il mange de la viande ! », « Elle dit toujours des vilaines choses sur papa. » Et il est nécessaire de poser la question de l’origine du rejet, car l’enfant vit dans un monde de non-dits et de sous-entendus lourds qui marquent l’emprise. Verbaliser permet de mettre certaines situations à plat, et de sortir le praticien lui-même de l’emprise.

Des scénarios « adoptés » sont utilisés: les arguments et critiques utilisés par les enfants pour justifier leur comportements ne sont pas adaptés à l’âge : « Elle ne nous fait pas assez étudier sérieusement ! », affirmera un petit garçon de 8 ans, très sûr de lui.

Outre la rationalisation, certaines de leurs phrases reprennent mot pour mot des propos d’adulte. Il est facile de constater que ces mots ne leur appartiennent pas. Comment une fillette de 6 ans pourrait-elle proclamer : « J’hyperventile quand je dois voir mon père (…), je ne sais pas ce que ça veut dire, je sais juste que j’hyperventile ! » Ou encore un garçon de 7 ans dire : « Tu nous manipules, tu es pervers et tu nous mens tout le temps ! »

Ainsi, ces enfants deviennent de véritables armes contre le parent aliéné, et on peut utiliser l’expression « enfant-soldat ». Prolongation vivante de la haine du parent aliénant, ils en constituent la meilleure arme. Les répercussions émotionnelles de leurs attaques sont terribles, car un conflit nous touche d’autant plus qu’il vient d’une personne proche et aimée.

Leur haine s’étend à tout l’entourage du parent rejeté et de sa famille. Et ce jusqu’aux animaux domestiques autrefois adulés des enfants ! Warshak cite le cas d’une petite de 7 ans qui refusa brutalement après le divorce de répondre aux sollicitations répétées de son chien anciennement adoré car celui-ci avait eu le malheur de rester avec le parent aliéné… Le pauvre animal était totalement incapable de comprendre ce qui se produisait et continuait à la suivre…

Cette campagne de dénigrement et ces attaques vont évoluer avec le temps. A l’extrême, l’un d’eux peut assassiner le parent aliéné, ceci s’est déjà produit. L’évolution la plus fréquente se fait sur un mode d’indifférence hostile. Les ponts sont coupés, il n’y a plus d’attaque, mais on ne répond pas au téléphone, on ne lui parle plus, et on ne veut surtout pas rencontrer le parent aliéné. « On ne veut pas te voir car de toutes façons tu nous prends pour des objets, tu viens quand tu veux, tu ne nous appelles jamais ! » proclameront des enfants à un parent auquel ils avaient écrits auparavant qu’ils ne voulaient plus qu’il/elle leur écrive.

Cette indifférence hostile, une fois installée, peut se poursuivre toute leur vie. Ou, lorsque l’envie de reprendre contact avec le parent concerné leur viendra à l’esprit, ils ne pourront peut être plus le retrouver car celui-ci aura disparu, ou encore la peur les arrêtera, car ils réaliseront ce qu’ils ont fait. Dans certains cas, les enfants reprendront peut-être contact avec leur parent autrefois rejeté, dans des conditions toujours délicates, après parfois des années, avec l’amertume d’avoir gâché tant d’années par ces conflits.

Ces enfants ont la particularité de ne présenter aucune culpabilité, à un point tel que cette insensibilité vis-à-vis du chagrin du parent aliéné peut les faire ressembler à des psychopathes. En fait, ils sont tout à fait conscients, même s’ils ne se l’avouent pas, de torturer un parent innocent jusqu’à l’insoutenable. Simplement, ils se clivent pour ne pas ressentir le chagrin de leur parent rejeté et parce qu’ils refusent catégoriquement cette partie de leur identité.

Voici un très bel exemple d’un scénario adopté rapporté par le Dr. Gardner résumant le rôle des enfants dans l’aliénation:

« C’est la présence de ces rationalisations incroyables qui m’a initialement conduit à la conclusion que ce que je voyais là n’était pas simplement le résultat d’une programmation parentale mais que la propre contribution de l’enfant jouait un rôle important. Je me rappelle tout spécialement du cas de l’un de ces premiers enfants (au début des années 1980) qui venait de manquer un rendez-vous à cause du décès de son grand père paternel. Au début de notre première session de la semaine d’après, l’échange suivant eut lieu :

Gardner : Je suis vraiment désolé d’apprendre que ton grand père est mort.

Patient : Vous savez, il n’est pas simplement mort. C’est mon père qui l’a tué.

Gardner (incrédule) : Ton père a assassiné ton grand père, son propre père ?

Patient : Oui. Je sais qu’il l’a fait.

Gardner : Mais je croyais qu’il était à l’hôpital ? J’avais compris qu’il avait à peu près 85 ans et qu’il était en train de mourir de maladies des personnes âgées.

Patient : Ouais, ça c’est ce que mon père raconte.

Gardner : Mais toi, qu’est-ce que tu en dis ?

Patient : J’en dis qu’il l’a assassiné à l’hôpital.

Gardner : Comment a-t-il fait ?

Patient : Il s’est introduit dans l’hôpital la nuit et il l’a fait pendant que personne ne le voyait. Il a fait ça quand les infirmières et les docteurs étaient en train de dormir.

Gardner : Comment sais tu cela ?

Patient : Je le sais tout simplement.

Gardner : Est-ce que quelqu’un t’a dit ça ?

Patient : Non, juste je le sais.

Gardner (qui se tourne maintenant vers la mère qui est témoin de la conversation) : Que pensez-vous de ce qu’il a dit ?

Mère : Hé bien, je ne pense pas réellement qu’il l’a fait mais cela ne m’étonnerait pas de sa part.

Cette mère qui haïssait son mari de tout son être et qui était en train de promouvoir un SAP ne relayait pas spécialement cette allégation particulière. Néanmoins elle n’en était pas moins capable d’étirer la vérité dans sa réceptivité afin de croire les critiques de l’enfant contre le père. Je me rappelle encore cet échange comme l’un de ceux qui ont joué un rôle important dans ma reconnaissance du fait que les enfants étaient en train de créer des scénarios de leur propre chef, bien au-dessus et au-delà de ce que leur fournissaient les parents programmeurs. »

3.4.5. UN ABUS EMOTIONNEL OU PSYCHOLOGIQUE/ LA CHOSIFICATION DES ENFANTS

Il est crucial de comprendre que le SAP est un abus émotionnel aux conséquences aussi évastatrices qu’un abus sexuel. En effet, sous couvert de l’amour, c’est un processus destructeur qui se met en place, un véritable viol psychique. La place de l’enfant n’est plus respectée, ses besoins fondamentaux, à savoir le besoin d’un père ET d’une mère (convention des droits de l’enfant) sont niés. Pire, l’enfant apprend à nier ses besoins et à participer à ce processus de dénigrement. L’enfant est littéralement ligoté dans sa relation au parent aliénant et n’a plus d’espace propre pour développer son identité. Il est en permanence sous pression.

A un niveau très primaire, l’enfant a besoin d’affection, quelle qu’elle soit. Des expériences anciennes ont montré que les enfants privés d’amour pouvaient en mourir, ou du moins développer de graves lésions. Il est très probable que le beau-parent ou l’entourage peut apporter un environnement affectif suffisant. Cependant, les conditions de perte de l’amour d’un parent sont ici très particulières. Il existe un véritable clivage qui se crée au sein de la personnalité de l’enfant. Il apprend à nier ses sensations, à faire l’impasse sur ce qu’il ressent, pour survivre. Il ne peut plus se faire confiance. L’image du jugement de Salomon, mais à un niveau plus symbolique peut éclairer ce clivage. Salomon, devant deux mères qui réclamaient le même enfant ordonna qu’on le tranche en deux pour que chacune puisse en avoir une part. La menteuse était d’accord avec ce jugement. Cependant la véritable mère préférait encore que l’enfant lui soit enlevé et qu’il survive plutôt qu’il ne meure. Sur le plan symbolique, on est en droit d’affirmer que le parent aliénant demande à l’enfant de se couper en deux sur le niveau émotionnel, plutôt que de « laisser » l’enfant à l’autre.

Le processus d’identification semble également compromis. La transmission de tout un pan de l’héritage culturel de l’enfant s’arrête brutalement. L’enfant apprend à ne plus respecter l’un de ses géniteurs et se coupe de l’une des seules personnes au monde capables de lui donner avec joie un rein s’il le fallait. Sans raison valable. Comment dans ces conditions apprendre à se respecter soi-même ? Par ailleurs, pour grandir et affirmer sa personnalité, l’adolescent doit prendre du recul par rapport à ses deux parents. En restant bloqué dans la fusion complète d’une part, et le rejet total de l’autre, comment devenir soi-même ?

Dans ces circonstances, comment ne pas reconnaître qu’il ne s’agit pas d’amour mais de phénomène de prise de possession, d’emprise sur l’enfant ? Le parent aliénant confond amour et relation fusionnelle. (Et c’est peut être ce qui s’est passé dans sa relation amoureuse antérieure au divorce…)

3.4.6. UN CERCLE VICIEUX

Une fois le processus enclenché, il est difficile pour les enfants, mais également le parent aliénant, de revenir en arrière. L’un entraînant l’autre, chaque bloc se laisse déborder par l’énergie de l’autre. Les enfants, de par leur comportement, et la culpabilité inconsciente qu’il engendre, ne peuvent que persister et s’enfoncer dans la même direction, par souci de cohérence, et sous peine d’un retour à la réalité encore plus douloureux. Car il ne s’agit rien d’autre que d’un déni de la réalité du divorce.

De même, le parent aliénant, pour ne pas se discréditer aux yeux des enfants et potentiellement les perdre définitivement, ne peut pas se mettre brutalement à réprimander leur comportement. En général, il nie le problème, et considère que tout cette histoire n’existe pas, voire résulte du comportement de l’autre parent. Ce déni va de pair avec la relation d’emprise. Le pouvoir d’emprise s’établit sur la peur. Reconnaître le conflit serait accepter cette notion de dysfonctionnement, se remettre en question, commencer à en prendre conscience et dès lors ébaucher un pas vers le dialogue, donc vers des solutions potentielles. Rien de tout cela avec le parent aliénant qui s’enferme dans le non-dit et refuse surtout tout examen de conscience qui s’avérerait beaucoup trop douloureux. D’ailleurs, il est remarquable de voir les parents aliénants refuser systématiquement toute psychothérapie ou simple soutien psychologique dans cette période difficile et même toute médiation familiale pour l’exercice de la parentalité. En effet, toute intervention psychologique extérieure reconnait la part du parent aliéné dans la construction de la personnalité de l’enfant. Le but non avoué est de détruire ou éliminer l’autre parent homme ou femme, pour se reconnaître narcissiquement dans le regard des enfants comme le seul vrai bon parent.

Quant au parent aliéné, plus il en fait, plus ses actes entraînent le rejet, moins il bouge, plus le lien parent-enfant se distend. Lui est donc paralysé. Son comportement désespéré peut encore aggraver la situation.

Dans ces conditions, il est bien évident que seule une aide extérieure éclairée pourrait modifier le cours des choses. Ou le parent aliéné devra attendre que ses enfants, devenus adultes, changent éventuellement leur manière de penser en fonction des évènements de vie qu’ils traversent. Ce qui n’est pas la règle.

Le conflit, dès lors, est bloqué. Un conflit dynamique, vivant, où le dialogue reste présent permet à chaque interlocuteur de grandir et d’évoluer. Ici, ce n’est pas le cas. Tout le monde régresse, ou se positionne dans des attitudes nocives pour lui-même ou pour les autres, voire débute une maladie psychiatrique.

3.5. CONSEQUENCES SUR L’ENFANT

Le SAP est une bombe à retardement. Dans la majorité des cas, les enfants vont en apparence très bien. Les symptômes n’apparaissent que bien plus tard, lors de l’accession à la majorité et à l’autonomie. On peut parler d’une maladie chronique, celle du « manque de tiers ».

Ces effets à long terme, décrits par Stahl, peuvent donner de nombreux symptômes pathologiques différents. Ils tournent autour de la notion de la difficulté du lien, lorsqu’on fonctionne uniquement sur un mode dominant/dominé, d’un besoin de contrôle, sur son corps par exemple, et de sécurité quand tout le reste vous échappe, d’une vision du monde irrévocable et manichéenne. Ces enfants devenus adultes ont l’impression de subir plus que de décider leur vie.

Parmi les troubles décrits dans les études menées aux Etats-Unis, on peut citer :

  • Déchirures ou divisions dans leurs relations
  • Difficultés à former des relations intimes
  • Un déficit dans la capacité de gérer la colère ou un conflit dans leurs relations personnelles
  • Symptômes psychosomatiques et troubles du sommeil ou de l’alimentation
  • Vulnérabilité psychologique et dépendance
  • Relations conflictuelles avec les personnes détenant l’autorité
  • Sentiment malsain d’avoir le droit de se mettre en colère sans prétexte valable (entitlement for one’s rage) qui mène à un clivage social en général

Pour être plus concret, les enfants aliénés sont prédisposés plus que d’autres à l’anorexie, la boulimie, la toxicomanie, aux relations sexuelles précoces et aux conduites à risque en général, aux suicide et accidents suicidaires, à interrompre leurs études plus précocement, à développer une personnalité antisociale ou border line.

On ne doit en aucun cas négliger les conséquences sociales de ce phénomène, car dans la mesure où un enfant de 9 ans tient tête à un policier en refusant d’aller voir son père ou sa mère et que ce représentant de la loi ne peut rien faire de plus, comment cet enfant réagira til face à la loi lorsqu’il aura 14 ans ?

Ainsi, le SAP a des conséquences graves sur le développement des relations de l’enfant essentiellement, dans sa relation à lui-même mais aussi dans ses relations inter personnelles. Il aura beaucoup de mal à construire une vie d’adulte équilibrée, notamment dans le comportement amoureux ou vis-vis de ses propres enfants.

Par ce phénomène de dénigrement et de rejet volontaire d’un parent, les enfants se rendent coupables de l’équivalent d’un parricide ou matricide psychologiquement parlant. Le parent rejeté va peu à peu éviter tout contact pour éviter d’entretenir le phénomène post traumatique. De plus il ne pourra peut-être même plus entrer en contact avec les enfants car il n’aura plus leur numéro de téléphone, et les appels seront filtrés. Les enfants s’amputent d’une partie de leur héritage et sont responsables de leur orphelinat de père ou de mère, ce qui n’est pas la situation la moins paradoxale du SAP. Pourtant, il vaudrait mieux entrer en relation avec un parent que l’on n’aime pas, même si c’est conflictuel, plutôt que d’être orphelin.

Il leur faudra vivre avec cette culpabilité, consciente ou non, d’avoir écarté voire détruit son autre parent. Pour se punir, d’anciens enfants aliénés reproduisent « comme par hasard » le phénomène, en devenant à leur tour le parent aliéné.

Il est à noter la parenté intéressante entre le mécanisme du SAP et les moyens de séduction et de mise sous emprise utilisés par les sectes pour retenir leurs fidèles. Ceci doit être souligné car une fois conditionnés, les enfants aliénés sont plus sensibles que d’autres aux sectes. Discours manichéens, promesses d’affection absolue et actes de dénigrement à l’encontre des « autres » pour prouver son appartenance, fusion avec le gourou et rapport malsain à l’argent sont autant de thèmes que l’on retrouve dans le SAP. Dans une secte, tous ces traits sont beaucoup plus aboutis et caricaturaux. Mais le lien gourou/adepte ne pourra jamais agir aussi profondément que le lien parent/ enfant. Quant au devenir des adeptes de secte, le sujet ne rentre pas dans ce travail, mais il est extrêmement difficile de se remettre d’expériences de ce type.

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Klachtencommissie: Informeren béide ouders

Klassieke Co-Ouder regeling

Muziek

Jeffrey zingt voor zijn vader

Marco Borsato - Dochters uit beklemming

Jeff van Vliet - 't Is niet mijn fout

Dio - Alles doen om het weer aan te maken

Lawineboys - Ik ben blij dat ik je niet vergeten ben

Kinderen voor kinderen - Foto album - Willem Wilmink

Koen Wauters - Passie - Zie me graag

Kinderen voor kinderen - Ha ha ha je vader

Economie

Opbouwen met elkaar en financiëel kringlopen

Nieuwe kans op kwaliteiten spoorlijn A'dam-Groningen

Drie keer nadenken over kinderopvang

Toekomst gloort hoop tegen sociaal culturele achterstand

Stop gemeentelijke vervreemding van kinderen

Vrijheid deed haïtianen sociaal en economisch das om

De economie van haïti in drenthe

Noodhulp actie haïti heeft cholera ramp niet voorkomen

Ontbrekend in Kopenhagen waarop de wereld wacht

Moeders pap pot binding hindert jongeren bij vinden werk

Vader crisis en economie

Cijfers

Vaderen over nederland

Vaderverstoting in nederland

Problemen van kinderen in kaart met onderzoek

Moderne rolopvattingen en herleving sociale economie

Aanvragers van echtscheidingen

Cijfers van CBS over aantal scheidingen

Eerste proefschrift ouderverstoting goedgekeurd

Flitsscheiding beëindigde 30.000 relaties

Geld

Co-Ouders zijn kredietwaardig

Co-Ouders en fiscale regels voor de Benelux

Kinderbijslagplan voor gescheiden vaders

Omgangsregeling en naleven regelen in éen rechtszaak

Steeds meer fricties tussen mensen en traditionele justitie

Affectieschaden aanpakken

Relaties

CO-Ouder clubs online

Regionale justitie contactgegevens

Politiek 1.0

Eén op drie kinderen in problemen door scheiding

Collegevorming na raadsverkiezing drenthe

Ronald Palsterk over pvda verkiezingsnederlaag

Brief aan tweedekamer lid Fatma Koser Kaya van D66

Repressie

Politiebureau zet vader onder druk: 'afstand doen van kinderen'

Negatief advies welstandscommissie is vaag

Ongeloof in seks voor het huwelijk

'Kinderen van mensen die nooit getrouwd zijn geweest'

échte zoon van zijn éigen vader

Agente werpt steen door ruit bij redacteur Kind in de knel

Dissidente mensenrecht activist Cuba verhongert

Nicolaas Beugeling, vrouw en kind te Veenhuizen

Nobel Prijs Vrede naar mensenrecht activist Liu Xiaobo

Omgangsonrecht - het boek van Tjerk Bakker

Steeds meer fricties tussen mensen en traditionele justitie

Écht regelgeven 3.0

Manifest Integriteit van Co-Ouderen

In voorspoed en geluk vader zijn met levensgezel europa

Uitspraak vervangende toestemming erkenning

Belgische wet Co-Ouders bestaat 15 jaar

Brad Pitt trouwt pas als homo’s het óok mogen

Koppel alimentatieplicht en omgangsregeling

Fiscaal Co-Ouderen in de Benelux

Omgangsonrecht met kinderen na scheiden

Co-Ouder na scheiding is de norm in België

Claim na geruchtmakend Bolderkar drama

Open knowledge and freedom of communication
StatCounter geeft relevante overzichten
CSS validator test Tidy test
Een ánder Europa is mogelijk